Une jetée suspendue à La Défense
La “jetée” est un espace linéaire de 450 mètres de long qui se termine de manière abrupte formant un balcon à 8 mètres au dessus du sol.
Le sol légèrement cintré renvoie le passant sur les côtés.
Cet “accessoire de connexion” est connecté d’un côté (vers l’Arche) mais pas de l’autre, se terminant dans le vide, il force au demi tour ou à la pause au seuil d’un paysage infini.
On peut analyser ce dispositif de différentes manières.
– Deux ambiances se superposent : dessus à la vue dégagée et dessous par les images des corps en mouvement aperçus à travers les interstices des sols de la passerelle (caillebotis métallique et plancher bois).
• Dessus, le piéton perçoit le dessous de manière visuelle, la balustrade et les assises se tournent (du côté le plus fréquenté) vers le jardin de Gilles Clément et plus loin en second plan vers le cimetière en contrebas masqué par les arbres.
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• Dessous, les pas faisant vibrer le dispositif, les mouvements (roulements, impacts) et les voix qui se produisent au dessus transparaissent à l’oreille, créant un milieu à la fois à l’écart des foules et étrangement connecté.
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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Grégoire Chelkoff (10 juin 2013). Une jetée suspendue à La Défense. AMBIANCES EN MOUVEMENT. Consulté le 10 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/qpog
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